Reprogrammation, CO2 et déductibilité fiscale

La reprogrammation moteur implique inévitablement une modification des paramètres du moteur, entraînant des changements de puissance, de couple, et parfois même de la vitesse maximale. Tous ces éléments peuvent influencer les caractéristiques de votre véhicule.

Lors de la conception d'un véhicule, il subit une série de tests en vue de son homologation. Comme le fait WOT ? Oui, mais cela va encore plus loin, car le constructeur doit également valider différentes variantes de ses véhicules, comme les breaks, les coupés et les cabriolets qui, en raison de leurs caractéristiques aérodynamiques différentes, peuvent produire des résultats d'émissions variés.

Facteurs affectant les émissions

De nombreux facteurs peuvent altérer les émissions produites par un véhicule. Vous avez probablement déjà entendu parler du "cold start" sur un moteur essence, qui consiste à avoir un régime et une charge plus élevée au démarrage que pendant un ralenti ordinaire. Cette procédure permet de chauffer le catalyseur d'échappement, lequel nécessite une température minimale pour catalyser efficacement et traiter les polluants. D'autres facteurs non liés à la température, tels que la taille des jantes et les caractéristiques techniques des pneus, peuvent également influencer les émissions en modifiant la résistance, notamment en ce qui concerne le CO2, le gaz à effet de serre sur lequel les autorités basent leur fiscalité.

Impact sur les émissions de CO2

Ces dernières années, nous avons assisté à une véritable course à la réduction des émissions de CO2, les constructeurs cherchant à les minimiser en ajoutant des modules d'hybridation légère (MHEV) ou même en adoptant l'hybridation rechargeable avec des batteries volumineuses (PHEV). Ceci afin de combiner puissance, couple et autonomie, au détriment du poids supplémentaire, tout en maintenant les émissions totales en dessous du seuil critique de 49 grammes de CO2 par kilomètre. La moindre modification, comme le changement de taille de jantes ou l'ajout d'options telles qu'un toit ouvrant ou une attache de remorque, peut influencer ce précieux gaz.

Approche WOT : un impact minimal sur le CO2

Dès lors, se pose la question de savoir si la reprogrammation moteur homologuée WOT a un impact sur les émissions de CO2. Rassurez-vous, dans la grande majorité des cas, la réponse est négative. Allons même plus loin, dans tous les cas de WOT1, notre reprogrammation homologuée n'aura aucun impact sur le CO2. En effet, pour réussir nos différents tests, nous devons nous conformer aux tests réalisés par le constructeur. Notre approche consiste à ne pas modifier les paramètres à faible charge, permettant ainsi au véhicule de passer avec succès les différents tests d'homologation définis par les normes. Bien sûr, cette approche ne convient malheureusement pas à tous les moteurs. Un petit moteur nécessite plus de charge qu'un moteur de plus grande capacité pour fonctionner, ce qui signifie qu'il peut être impossible d'augmenter la puissance sur une plage d'utilisation étendue, rendant ainsi la reprogrammation homologuée pratiquement inutile. C'est l'une des raisons pour lesquelles vous ne trouverez pas de véhicules de petite cylindrée dans notre catalogue.

Conséquences pour les véhicules de société

En revanche, en ce qui concerne WOT3, les choses peuvent être différentes. L'ajout de certaines pièces peut avoir un impact sur les tests d'émissions, augmentant ainsi les émissions de CO2 du véhicule. Si vous possédez un véhicule de société où la déductibilité fiscale est un facteur clé, n'hésitez pas à prendre contact avec l'un de nos conseillers pour vous assurer que l'impact sur le CO2 ne vous fera pas dépasser un seuil au-delà duquel vous pourriez voir un changement dans la déductibilité fiscale ou les avantages en nature (selon le pays).